Expérience personnelle et réflexions sur le travail, l'éducation et la jeunesse
Pendant
longtemps, j’ai vécu dans une bulle sans vraiment m’inquiéter. Je vivais le
moment présent sans me préoccuper de l’avenir. Comme la plupart des
bons élèves, je ne m’inquiétais pas. Je croyais en l’ascenseur social même si
je n’étais pas dévorée par l’ambition. Je croyais en mes chances de réussir
même si malgré un très bon parcours scolaire, je n’avais pas développé une
grande confiance en moi, sans doute entravée par une éducation trop rigide.
Je ne me préoccupais pas outre mesure des choix que je faisais et j’écoutais plutôt mes envies, peu consciente des enjeux et des difficultés que j’allais traverser. Aujourd’hui, je pense que j’aurais probablement dû faire d’autres choix, prendre d’autres décisions.
Mais comment aurais-je pu savoir, anticiper l'avenir ? En effet, lorsque tout est fait pour maintenir les jeunes dans l’illusion, qui pourrait leur reprocher ensuite d’avoir fait les mauvais choix ? A quoi ou à qui doit-on imputer le chômage et la précarisation ? A l’inconscience ou à l’insouciance de la jeunesse ? Au système éducatif ? Au cynisme du monde qui nous entoure ? Aux mensonges de nos dirigeants ? A l’échec d’une politique incapable de prendre en compte les besoins de chacun ? Je répondrais : à tout cela à la fois. Mais j’ajouterais aussi : l’insouciance de la jeunesse est et a toujours été et il serait intolérable de rejeter la faute de ce désastre sur la jeunesse.
De nos jours, il semble que de plus en plus de jeunes prennent conscience de la menace du chômage car beaucoup ont eu un ou plusieurs membres de leur famille touchées par ce fléau. Ils sont aussi conscients que ces quarante dernières années, peu de mesures vraiment efficaces ont été prises pour renverser la tendance.
Nous pourrions dire : « Tant mieux. Les jeunes se réveillent enfin et ce seront eux qui feront bouger les lignes, qui comprendront qu’ils doivent gagner leur indépendance en prenant en main leur destin sans attendre grand-chose des institutions. »
Effectivement, tant mieux car il n’y a pas d’autre solution possible. Mais à quel prix ? La perte de l’insouciance, une tension et une lutte permanente : contre nos propres peurs, mais aussi contre tous les verrous mis en place par celles et ceux qui, pour garder leurs privilèges, feront tout leur possible pour maintenir le statu quo et pour empêcher, contre vents et marées, d’autres de réussir.
La révolution est en marche, qui bouleversera l’histoire et le mode de fonctionnement des sociétés. La jeunesse transite d’un état d’insouciance vers un état de conscience d’un besoin de changement. Il était temps.
Je ne me préoccupais pas outre mesure des choix que je faisais et j’écoutais plutôt mes envies, peu consciente des enjeux et des difficultés que j’allais traverser. Aujourd’hui, je pense que j’aurais probablement dû faire d’autres choix, prendre d’autres décisions.
Mais comment aurais-je pu savoir, anticiper l'avenir ? En effet, lorsque tout est fait pour maintenir les jeunes dans l’illusion, qui pourrait leur reprocher ensuite d’avoir fait les mauvais choix ? A quoi ou à qui doit-on imputer le chômage et la précarisation ? A l’inconscience ou à l’insouciance de la jeunesse ? Au système éducatif ? Au cynisme du monde qui nous entoure ? Aux mensonges de nos dirigeants ? A l’échec d’une politique incapable de prendre en compte les besoins de chacun ? Je répondrais : à tout cela à la fois. Mais j’ajouterais aussi : l’insouciance de la jeunesse est et a toujours été et il serait intolérable de rejeter la faute de ce désastre sur la jeunesse.
De nos jours, il semble que de plus en plus de jeunes prennent conscience de la menace du chômage car beaucoup ont eu un ou plusieurs membres de leur famille touchées par ce fléau. Ils sont aussi conscients que ces quarante dernières années, peu de mesures vraiment efficaces ont été prises pour renverser la tendance.
Nous pourrions dire : « Tant mieux. Les jeunes se réveillent enfin et ce seront eux qui feront bouger les lignes, qui comprendront qu’ils doivent gagner leur indépendance en prenant en main leur destin sans attendre grand-chose des institutions. »
Effectivement, tant mieux car il n’y a pas d’autre solution possible. Mais à quel prix ? La perte de l’insouciance, une tension et une lutte permanente : contre nos propres peurs, mais aussi contre tous les verrous mis en place par celles et ceux qui, pour garder leurs privilèges, feront tout leur possible pour maintenir le statu quo et pour empêcher, contre vents et marées, d’autres de réussir.
La révolution est en marche, qui bouleversera l’histoire et le mode de fonctionnement des sociétés. La jeunesse transite d’un état d’insouciance vers un état de conscience d’un besoin de changement. Il était temps.
Commentaires
Enregistrer un commentaire